Lors de leur fonctionnement les convertisseurs électromécaniques convertissent une énergie mécanique ou électrique en énergie électrique ou mécanique, cette transformation s’accompagne de pertes : l'énergie utile est inférieure à l'énergie absorbée.
Les pertes ont plusieurs origines :
- Les pertes mécaniques qui sont dues aux frottements « secs » des paliers et roulements et aux frottements de ventilation des parties tournantes. Ces pertes augmentent avec la vitesse de rotation.
- Les pertes dans le fer qui sont dues à l'hystérésis des matériaux ferromagnétiques constituants la machine et à la circulation des courants de Foucault dans ces mêmes matériaux. Ces pertes augmentent avec la fréquence de fonctionnement et la valeur efficace des tensions. Pour les minimiser, des matériaux ferromagnétiques doux sont utilisés et les circuits magnétiques sont feuilletés.
- Les pertes par effet Joule dues à la circulation des courants dans l'induit et dans l'inducteur si ce dernier est bobiné. Les pertes par effet Joule dans l'inducteur sont aussi appelées « pertes d'excitation ».
Arbre et rotor, ventilateur en bout d'arbre s’il existe.
Leurs cycles d'hystérésis sont étroits.
Aussi appelées « pertes cuivre ».